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vendredi 31 octobre 2014
mercredi 29 octobre 2014
Une vie facile ou pas ?
Tu es adorée, adulée, comblée, choyée, et tu n’as pas une vie facile. Personne n’a une vie facile. Le seul fait d’être vivant nous porte immédiatement au plus difficile. Les liens que nous nouons dès la naissance, dès les premières brûlures de l’âme au feu du souffle, ces liens sont immédiatement difficiles, inextricables, déchirants. La vie n’est pas chose raisonnable. On ne peut, sauf à se mentir, la disposer devant soi sur plusieurs années comme une chose calme, un dessin d’architecte. La vie n’est rien de prévisible ni d’arrangeant. Elle fond sur nous comme le fera plus tard la mort, elle est affaire de désir et le désir nous voue au déchirant et au contradictoire. Ton génie est de t’accommoder une fois pour toutes de tes contradictions, de ne rien gaspiller de tes forces à réduire ce qui ne peut l’être, ton génie est d’avancer dans la déchirure, avec la déchirure, par la déchirure, ton génie c’est de traiter avec l’amour sans intermédiaire, d’égal à égal, et tant pis pour le reste. D’ailleurs : quel reste ? "
{ Christian Bobin ; extrait du livre "La plus que vive" - Graines d'éveil }
mardi 14 octobre 2014
Laissons briller notre propre lumière !
Notre plus grande peur n’est pas d’être
insuffisant. Notre plus grande peur est d’être capable au-delà de toute mesure.
C’est notre lumière et non notre obscurité qui nous effraye le plus. Nous nous
posons la question : « Qui suis-je pour oser me penser comme quelqu’un de
brillant, grandiose, plein de talent et fabuleux ? »
Mais en fait, qui êtes-vous pour ne pas oser l’être ?
Vous êtes enfant de Dieu.
Jouer petit ne sert pas le monde. Il n’y a rien de transformé à se faire tout
petit de manière à ce que les autres ne se sentent pas mal à l’aise autour de
vous. Nous sommes nés pour rendre manifeste la gloire de Dieu qui est en nous.
Et elle ne se trouve pas seulement chez certains d’entre nous,
Elle est en chacun de nous. Et en laissant briller
notre propre lumière, nous donnons inconsciemment aux autres la permission de
faire de même. Au fur et à mesure que nous sommes libérés de notre propre peur,
notre présence automatiquement libère les autres.
1994- Extrait du discours inaugural
Nelson Mandela
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